Null and approximate controllability for weakly blowing up semilinear heat equations
Enrique Fernández-Cara
Departamento de Ecuaciones Diferenciales y Análisis Numérico, Universidad de Sevilla, 41080 Sevilla, SpainEnrique Zuazua
Departamento de Matemática Aplicada, Universidad Complutense, 28040 Madrid, Spain
Abstract
We consider the semilinear heat equation in a bounded domain of , with control on a subdomain and homogeneous Dirichlet boundary conditions. We prove that the system is null-controllable at any time provided a globally defined and bounded trajectory exists and the nonlinear term is such that grows slower than as . For instance, this condition is fulfilled by any function growing at infinity like with (in this case, in the absence of control, blow-up occurs). We also prove that, for some functions that behave at infinite like with , null controllability does not hold. The problem remains open when behaves at infinity like , with . Results of the same kind are proved in the context of approximate controllability.
Résumé
On considère l’équation de la chaleur semilinéaire dans un domaine borné de , avec un contrôle à support dans un sous-domaine et avec des conditions de Dirichlet au bord. On démontre que, s’il existe une trajectoire bornée et globalement définie et le terme non linéaire est tel que croı̂t moins vite que quand , alors le système est exactement contrôlable à zéro dans un temps arbitrairement petit. Par exemple, cette condition sur est satisfaite si croı̂t à l’infini comme avec (dans ce cas, en absence de contrôle, on a explosion en temps fini). On démontre aussi que, pour tout , on n’a pas la contrôlabilité exacte à zéro pour certaines fonctions dont le comportement à l’infini est comme celui de . Cette question reste ouverte lorsque . Finalement, on démontre des résultats du même type dans le contexte de la contrôlabilité approchée.
Cite this article
Enrique Fernández-Cara, Enrique Zuazua, Null and approximate controllability for weakly blowing up semilinear heat equations. Ann. Inst. H. Poincaré Anal. Non Linéaire 17 (2000), no. 5, pp. 583–616
DOI 10.1016/S0294-1449(00)00117-7